L’Ontario a établi des «cibles ambitieuses» de réduction des gaz à effet de serre, mais «doit maintenant s’attaquer à la partie la plus difficile»: honorer sa promesse.
C’est ce qu’indique la commissaire intérimaire à l’environnement de l’Ontario, Ellen Schwartzel, qui a profité de la tenue du Sommet des Amériques sur le climat pour publier son rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre, intitulé La pression monte.
Mme Schwartzel, qui est botaniste de formation, précise qu’«à moins que le gouvernement ne prenne des mesures musclées, particulièrement dans les secteurs du transport et des édifices», il aura du mal à respecter ses promesses de réductions de GES pour 2020.
«Les Ontariens ont déjà commencé à payer le prix du changement climatique», estime la commissaire, «et celui-ci est appelé à grimper».
Le rapport attribue à «des températures extrêmes associées au changement climatique» des dommages causés à des infrastructures de la province. «Les orages intenses et les inondations subites au cours des dernières années ont causé des dégâts coûteux aux routes provinciales et aux réseaux ferrés de banlieue.»