Un rapport sur le financement de Radio-Canada, présenté la semaine dernière par la ministre ontarienne Madeleine Meilleur et son homologue québécois Jean-Marc Fournier, «vient confirmer les inquiétudes de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario soulevées par les vagues successives de compressions budgétaires à la société d’État», indique le président Denis Vaillancourt.
«Leur impact sur la programmation locale de langue française en région est grand, car les citoyens de ces localités ne disposent souvent que de ce seul média pour obtenir de l’information en français.»
«Nous nous sentons quelque peu rassurés», poursuit-il, «que les gouvernements de l’Ontario et du Québec aient ciblé certaines mesures afin d’amorcer une série d’interventions visant à renverser la vapeur. De plus, avec les élections fédérales qui auront lieu cet automne, il est important que les partis soient tous sensibilisés à cet enjeu.»