Des besoins criants en termes d’appui au recrutement d’immigrants francophones, d’investissements pour des services d’établissement en français, d’appui à la promotion des communautés francophones à l’étranger: voilà ce qui ressort de la 9e Journée de réflexion sur l’immigration francophone, qui avait lieu le 2 mars à Ottawa.
Plus de 130 chercheurs, intervenants communautaires et représentants gouvernementaux ont participé à cet événement coordonné par la FCFA, le lobby francophone hors Québec, et une centaine d’autres, partout au pays, ont suivi les discussions en webdiffusion.
La FCFA est d’avis que les discussions ont généré beaucoup de matériel pour orienter les politiques et les programmes en appui à l’immigration francophone. «On a vraiment senti que la Journée cette année a permis d’avoir des discussions franches sur les défis en matière d’immigration francophone et sur les manières de travailler ensemble pour les relever», déclare la présidente Marie-France Kenny.
«Maintenant, il ne faut pas que ces discussions en restent là une fois la Journée terminée; il faut que tous et toutes qui sont engagés dans le dossier assurent des suivis.»
Le panel sur l’initiative Entrée Express, lancée par Citoyenneté et Immigration Canada le 1er janvier, a clairement fait ressortir à quel point il est essentiel de créer des mesures incitatives pour que les employeurs soient intéressés à recruter des travailleurs francophones à l’étranger. Mme Kenny a d’ailleurs insisté sur ce point auprès du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, Chris Alexander, qui a adressé la parole aux participants à l’heure du lunch.