À première vue, les champignons et les voitures ont peu de choses en commun. Mais, cette réalité pourrait évoluer dans le futur et permettrait notamment de réaliser des économies de main-d’œuvre pour les agriculteurs et d’amener davantage de champignons sur le marché au profit des Canadiens.
En misant sur les concepts utilisés depuis longtemps dans le secteur de la construction automobile, les chercheurs du Centre de recherche et d’innovation de Vineland ont mis au point un robot qui cueille des champignons.
À l’heure actuelle, il s’agit simplement d’un prototype, mais d’après John Van de Vegte, le gestionnaire de projet de la division robotique et automation industrielle de Vineland, ce projet risque de changer radicalement toute l’industrie de la myciculture.
À l’heure actuelle, les myciculteurs dépendent d’une grande main-d’œuvre qui récolte leurs cultures manuellement. Les longues heures et le travail ardu associés au métier de cueilleur font en sorte qu’il est difficile d’attirer et de maintenir en poste les employés.
«La récolte est l’un des aspects où l’automatisation aurait certainement une grande incidence sur toute l’industrie des champignons. La formation du personnel au travail répétitif est un défi», explique-t-il. «Nous souhaitons réorienter les emplois de cueilleurs à ceux de techniciens à revenu supérieur qui peuvent opérer et entretenir les machines, par exemple.»