Cette année, le festival du film pour enfant Sprockets fête son dixième anniversaire. Une opportunité pour l’événement d’asseoir une position majeure au sein du paysage audiovisuel torontois et canadien. C’est l’occasion pour L’Express de faire un petit tour d’horizon de la programmation dans la langue de Molière.
Azur et Asmar, de Michel Ocelot. Avec Cyril Mourali, Karim M’Riba et Hiam Abbass. France, 2004. ****
Comme deux frères, Azur et Asmar sont rivaux et amis. Azur, blond aux yeux bleus et Asmar, brun aux yeux noirs, se chamaillent au moindre prétexte depuis leur plus tendre enfance. Le premier, fils de châtelain est élevé par la mère du second. Une séparation brutale viendra troubler ce dynamique équilibre. La nourrice et mère d’Asmar est chassée hors du domaine et du pays par le châtelain, et Azur est envoyé en ville pour y étudier.
Mais il n’a pour autant pas oublié les belles histoires contées par sa nourrice, notamment la légende qui veut qu’un jour un prince vienne délivrer la fée des Djinns, des esprits de la forêt. Plus vieux, alors qu’il croyait sa nourrice et Asmar dévorés par des loups il y a quelques années, il décide de se rendre dans le Pays de l’autre côté de la mer, pour y délivrer cette fameuse fée.
S’ensuivra une histoire pleine de rebondissements et le jeune héros et ses compagnons devront faire face à nombre d’embûches. Bénéficiant d’un traitement graphique aussi original que soigné, Azur et Asmar est un film particulièrement réussi.