On a beaucoup parlé, en novembre, de la prouesse réalisée par les scientifiques de l’Agence spatiale européenne lorsque le module Philae, rattaché à la sonde spatiale de la mission Rosetta, s’est détaché pour se poser sur la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Il s’agissait là d’un exploit dans l’histoire de l’exploration de l’espace.
Je me souviens qu’on a parlé du fait que le module Philae avait eu de la difficulté à se poser sur la comète ou à s’agripper à celle-ci. Les médias rapportaient que l’atterrissage ne s’était pas tout à fait passé comme prévu.
Ça m’a rappelé un courriel que j’ai reçu en août de la part d’une certaine Nathalie, une fidèle lectrice. Elle suggérait qu’avec les avancées dans l’exploration spatiale, on devra peut-être bientôt trouver des mots pour décrire le fait de se poser sur d’autres planètes ou d’autres corps célestes.
Alunissage
La réflexion est intéressante. Pourquoi parler d’un «atterrissage» sur Mars, par exemple? Aux yeux de plusieurs, un atterrissage, c’est sur la Terre que ça doit se passer.
Ce qui est probablement venu fausser la donne, quand on parle du fait de se poser sur le sol, c’est lorsqu’on a cru bon inventer le terme «alunissage». Ça s’est passé dans les années vingt, selon le Dictionnaire historique de la langue française de Robert.