La fermeture de l’ACFO de Supérieur-Nord en novembre dernier a créé une onde de choc au sein de la communauté franco-ontarienne. Les problèmes récurrents de financement mais aussi de recrutement de membres des ACFO régionales ont défrayé la manchette et mené à une période de réflexion au sein des ACFO régionales de la province et de leur grande soeur, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO).
La semaine dernière, Mariette Carrier-Fraser, présidente de l’AFO, a pris la route avec quelques collègues pour prendre le pouls des ACFO régionales. L’objectif de cette tournée était de déterminer des mécanismes de concertation et de consultation efficaces entre l’AFO et les ACFO régionales.
À Toronto mercredi, une quarantaine de représentants d’organismes communautaires s’étaient réunis à l’hôtel Novotel de l’aéroport Pearson pour participer aux consultations de l’AFO. Trois principaux points ont été discutés: le rôle des ACFO régionales au sein de l’AFO, la définition du secteur communautaire ainsi que le rôle des représentants régionaux.
Le secteur dit communautaire au sein de l’AFO avait besoin d’une définition plus claire. «C’est un secteur qui est assez flou, alors que les autres secteurs sont plus pointus et plus clairs, comme la santé et l’éducation. Ce n’est pas évident de comprendre qui s’insère à l’intérieur de ce secteur», explique Mariette Carrier-Fraser.
Les représentants d’organismes présents à Toronto ont proposé une définition inclusive pour permettre à de nouveaux organismes de faire leur entrée dans le secteur. «Nous voulions une vision assez large pour inclure tout le monde», explique Marcel Grimard, président de l’ACFO-Toronto.
Le rôle des représentants régionaux a ensuite été abordé. «Nous voulions être sûrs que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes en ce qui a trait au mandat de la personne élue dans chaque région pour faire le lien entre les régions et l’AFO», soutient Mme Carrier-Fraser.