FrancoQueer, l’organisme torontois de services et de défense des droits des personnes francophones «lesbiennes, gaies, bisexuelles, bispirituelles/Berdaches, transsexuelles, transgenres, queers, en questionnement, intersexuelles, asexuelles et alliées» (LGBTQIA, ou LGBT pour les intimes), tenait le 27 septembre dernier sa huitième assemblée générale annuelle dans les locaux des Centres d’Accueil Héritage.
Une vingtaine de membres, alliés et partenaires communautaires s’étaient déplacés pour participer aux débats.
«L’association a connu une année très active, notamment à cause du succès du festival Franco-fierté dans le cadre de la World Pride à Toronto cet été, malgré l’absence de financement suffisant», a affirmé le président sortant, Ronald Dieleman, «et grâce à l’obtention d’une subvention pour faire une étude provinciale sur l’immigration LGBT francophone». Il entretient donc «beaucoup d’espoir en la relève».
FrancoQueer joue de plus en plus un rôle de premier plan dans l’aide aux personnes francophones LGBT nouvellement arrivées au Canada, dont le nombre a connu une croissance importante en 2013 – 2014. «Un grand nombre viennent de pays ou l’homosexualité est criminalisée», indique M. Dieleman. «C’est un rôle vital tant l’accueil et l’intégration sont pleins de défis et souvent d’homophobie, surtout que les intervenants communautaires et les communautés émigrées semblent peu réceptives aux messages inclusifs envers les personnes LGBT.»
Par ailleurs, FrancoQueer se prépare pour le 400e de la présence française en Ontario et la Pride House des Jeux para et panaméricain de 2015. «Nous croyons fermement que toute la communauté francophone gagne à être visible et bien représentée lors de ces événements d’envergure internationale», a déclaré Ronald Dieleman.