Élue, le 3 mars 2008, députée de la circonscription de Calgary-Elbow à l’Assemblée législative d’Alberta, Alison Redford a démissionné de ce poste le 6 août 2014. Au cours de sa carrière politique, elle a d’abord été ministre de la Justice et procureur général de l’Alberta, puis 14e première ministre de l’Alberta (7 octobre 2011- 23 mars 2014).
La carrière politique d’Alison Redford a été une réelle déception pour tous. Les Franco-Albertains ont été autant déçus par Redford que l’ensemble de la population. Je rappelle quelques exemples malheureux.
En mars 2008, le premier ministre Ed Stelmach pense faire un bon coup en nommant au portefeuille de la Justice une nouvelle élue: une avocate bilingue ayant travaillé à l’international, entre autres dans des dossiers de droits humains, et au Conseil privé du Canada.
En décembre 2008, dans l’affaire R. O.-A., un avocat de la province plaide que, devant les tribunaux albertains, le français n’est pas différent des langues autres que l’anglais. Cette plaidoirie n’est pas désavouée par celle qui est alors ministre de la Justice. Au contraire, quelques mois plus tard, elle élève cet avocat à la magistrature provinciale.
Le premier ministre Stelmach avait promis la mise en place d’une politique sur les services en français. Redford brise la solidarité ministérielle en bloquant l’initiative.