Le Reflet Salvéo veut rattacher les familles francophones à des médecins de familles qui parlent français. Les données ont déjà été recueillies sur ce sujet, et la mise en œuvre des «rattachements» va se faire en 2015.
C’est ce qu’on a rapporté à l’assemblée générale annuelle de Raflet Salvéo, l’entités de planification de services de santé en français couvrant le centre-ville et l’ouest de Toronto, jeudi dernier.
Julie Lantaigne, directrice du Réseau franco-santé du Sud de l’Ontario, a aussi rappelé à quel point, en cas de maladies graves ou de situations de santé sensibles, pouvoir s’exprimer dans sa langue maternelle est essentiel. Il peut devenir très compliqué de s’exprimer dans le stress, l’urgence, ou lorsque l’on est physiquement affecté: la langue créé alors des barrières à l’accessibilité aux soins, voire affecte la confiance dans la qualité des services reçus.
«Le Canada est un pays bilingue», rappelle Julie Lantaigne, «avoir le choix de la langue de service est très important».