Amateur ou non d’exploration spatiale, on n’a pu manquer d’entendre parler du 45e anniversaire du débarquement sur la Lune. Mais le terrain d’entente s’arrête là. Alors que les uns se languissent d’un retour là-haut, les autres se demandent pourquoi on voudrait y retourner.
Pour ceux qui en rêvent, comme l’astronome Phil Plait, du blogue Bad Astronomy, leur rêve est plus vivant que jamais:
«Lorsque je regarde le temps écoulé depuis 1969, je me demande ce que nous avons fait. Je me souviens des rêves de la NASA, et ils étaient aussi les rêves d’une nation: d’immenses stations spatiales, des fusées capables d’atteindre tout le système solaire, des bases et des colonies sur la Lune, Mars et les astéroïdes. Ce n’étaient pas juste des fantasmes de science-fiction. Nous aurions pu le faire. Dès maintenant, aujourd’hui, ces rêves auraient pu être réalité.»
«Au lieu de cela», poursuit Phil Plait, «nous avons laissé fleurir cette étroitesse d’esprit si humaine. Nous avons laissé la politique, l’avidité, la bureaucratie, diriger nos actions, et nous les avons laissées nous emprisonner sur la surface de notre planète.»
À l’inverse, le journaliste Dan Gilbert n’y voit pas pour autant un recul et demande sur CNN: pourquoi devrions-nous y retourner: