En avril dernier, le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, a participé au 30e Concours annuel d’art oratoire organisé par l’organisme Canadian Parents for French au Collège Glendon de l’Université York, à Toronto. Il en est ressorti très impressionné, selon ce qu’il écrivait récemment sur son blogue.
«L’ampleur et la profondeur des sujets touchés étaient vraiment incroyables, tout comme l’était la grande qualité des discours», dit-il.
«L’éventail des sujets abordés et le courage de certains jeunes m’ont renversé, comme cette jeune fille de 15 ans qui a parlé de la culture du viol selon son expérience personnelle, cette présentation à haute teneur politique sur la légalisation de l’euthanasie, et celle de nature plus philosophique sur le thème ‘une bonne action ne reste jamais impunie’».
Cet événement lui a «donné espoir en l’avenir de l’éducation en Ontario».
Les catégories du concours étaient fondées selon l’année et le niveau de français, et y ont participé de nombreux élèves francophones de familles exogames ou allophones qui, pour diverses raisons, sont inscrits au programme d’immersion (plutôt que dans le système scolaire francophone).