Après la Nécropole et la rivière Humber, c’était au tour du Village gai de révéler ses facettes peu connues grâce au troisième Historitour de la Société d’histoire de Toronto, dimanche dernier.
Cette visite animée par Ronald Dieleman et Gilles Huot se tenait à la veille de la Fierté gaie mondiale à Toronto.
Un premier arrêt s’est fait dans le parc George-Hislop (16, rue Isabella), nommé en l’honneur d’un des tout premiers militants gais au Canada. Né en 1927, George Hislop a mené une bataille pour les droits des gais et lesbiennes aux niveaux municipal, provincial et fédéral. Il est décédé en 2005.
Les droits de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre (LGBT) sont bien documentés aux Canadian Lesbian and Gay Archives (34, rue Isabella), où il a été possible de visiter la bibliothèque et d’examiner quelques documents.
Dans le bureau du directeur, on peut voir deux affiches de langue française, don de notre collaborateur Paul-François Sylvestre. La première montre une tapette à mouche et dit «Ceci est une tapette». La seconde montre un caniche et dit «Fifi est le nom d’un chien».
Les deux guides ont expliqué que le Village gai a d’abord commencé sur la rue Yonge, près de la célèbre taverne St. Charles. Il s’est ensuite déplacé à l’angle des rues Church et Wellesley, jusqu’au sud de la rue Carlton.