«Pour souligner sa lutte contre toute forme d’oppression», Oasis centre des femmes, à l’instar de la communauté internationale, a marqué samedi 17 mai la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.
Faisant écho à ce qui se passe notamment en Russie, c’est la liberté d’expression et d’information qui a été retenue comme thème pour cette année.
Oasis Centre des femmes est un organisme qui vise surtout à outiller les femmes francophones du Grand Toronto et Halton Peel touchées par la violence, mais la présidente Dada Gasirabo saisit ici «l’occasion pour faire un arrêt de réflexion en soutien à la cause de la communauté LGBTQ» et «analyser du point de vue féministe les avancées sur la question de la liberté d’orientation ainsi que la liberté d’expression».
C’est ainsi qu’on se demande si on a vraiment réussi, dans nos sociétés occidentales (certainement pas dans les 80 pays qui criminalisent encore l’homosexualité) à «créer un environnement libre de jugement, qui respecte les choix et les droits des êtres humains».
«Pouvons-nous aborder la question de l’homosexualité sans rabaisser l’autre dans le choix de vivre librement son identité?», demande Oasis.