Dans Les filles du gardien de phare, de Jean E. Pendziwol, une aînée aveugle et une jeune femme délinquante se croisent, puis s’entraident dans une maison de retraite du Nord ontarien.
Il leur incombe de faire la lumière sur un secret de famille jusqu’alors enfoui dans le lac Supérieur aussi majestueux que d’humeur inégale.
Elizabeth n’a plus les yeux pour lire les journaux intimes de son père, ancien gardien de phare. Mais elle donne «tout de même l’impression de voir à travers» Morgan qui se croit «invisible, sauf pour la seule personne qui est aveugle».
Plusieurs strates d’émotions
L’auteure illustre bien comment le cœur ne peut qu’absorber, assimiler et comprendre une certaine quantité de souvenirs.
Elle explore plusieurs strates d’émotions, y compris celle qui consiste à «recouvrir sa peur et sa solitude d’un voile de colère et, dans une tentative désespérée d’appartenir à un groupe, de poser des choix idiots et faire une mauvaise interprétation de ce qu’est réellement l’amour».