Pétition pour une école secondaire mixte pour l’est de Toronto

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Publié 25/03/2014 par l-express.ca

Un groupe de parents francophones dépose une pétition à l’Assemblée législative de l’Ontario, ce mardi 25 mars, dans le but de combler le manque d’une école secondaire de langue française dans l’est de Toronto.
 
Leur pétition sera présentée par les députés néo-démocrates Michael Prue (Beaches-East York), Rosario Marchese (Trinity-Spadina) et France Gélinas (Nickel Belt).
 
La pétition demande que la ministre de l’Éducation, Liz Sandals, intervienne dans le dossier de l’école secondaire de langue française dans le quartier Riverdale-Danforth, Beaches East-York et Leslieville, et qu’elle aide à faire libérer une des écoles sous-utilisées dans ce quartier afin qu’une telle école puisse servir à nouveau à son but premier-comme école secondaire aux élèves francophones qui en ont besoin. 

Il y a plus de 1000 élèves inscrits aux écoles élémentaires francophones des conseils francophones publique et catholique dans ce quartier, mais il n’y a pas d’école secondaire. 

Des parents de ces élèves réclament depuis une dizaine d’années d’avoir une école secondaire dans leur quartier. En 2011, dans son rapport sur la question, le Commissaire aux services en français François Boileau notait à cette époque, « le temps presse pour répondre au besoin criant d’au moins une école secondaire de langue française dans le secteur est de Toronto. »

« Grâce à une telle école », indiquent le groupe de parents de l’est de la ville dans leur communiqué, « les enfants francophones ne seront plus dans l’obligation de voyager deux heures par jour afin de poursuivre leurs études secondaires en français ou de se rendre à une école qui à l’origine n’en était pas une, et qui par conséquent manque de ressources de base, telle une cour d’école et qui en plus, fonctionne presque à capacité. Situation intenable qui incite nos enfants à abandonner leur éducation en langue française pour intégrer une école anglaise locale mieux nantie. Le résultat final, la perte du français. »

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« Sans l’intervention de la ministre Sandals, les conseils scolaires (anglophones) continueront à exercer leur pouvoir quasi-absolu sur cette communauté », disent-ils. « Les conseils qui détiennent les écoles sous-utilisés continueront à refuser de les libérer même si celles-ci coûtent une fortune en entretien aux contribuables et proposent même de les louer à des groupes privés plutôt que de permettre que ces écoles continuent à servir d’école d’abord comme pour les élèves qui en ont besoin. »

Ces parents, notamment Gisèle Rousseau et Anne Godbout, proposent une école mixte catholique/publique sur le modèle des écoles St-Frère-André/Toronto Ouest à l’ouest du centre-ville. Les porte-paroles du Conseil scolaire Viamonde ont souvent déclaré ne pas être opposés à de telles écoles mixtes; ce sont les dirigeants du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud qui sont plus réticents, préférant gérer des écoles homogènes.

« Sans l’intervention de la ministre, le Conseil catholique français continuera d’ignorer la majorité des ses parents et s’entêtera à construire une école secondaire à Scarborough plutôt que d’acheter une école locale existante et de la partager avec l’autre Conseil francophone », précise le groupe de parents. « Les parents sont prêts à partager une école avec l’autre conseil francophone, et il semblerait que le conseil français public (Viamonde) soit également ouvert à l’idée d’une telle collaboration. »
 
Les signatures de la pétitions ont été recueillies par des parents des deux conseils francophones, affirment Mmes Rousseau et Godbout.

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