Effet d’une génération qui vit le nez collé sur son téléphone? Voilà que des groupes se sentent obligés d’enseigner à de futurs employés, ou à des gens qui veulent sortir de leur solitude, qu’il est important de faire un contact visuel avec la personne à qui l’on parle.
Un reportage du magazine Quartz donnait récemment la parole à un médecin, co-fondateur d’un organisme qui offrirait une telle formation à une grande compagnie d’informatique — qu’il ne nomme pas. Par ailleurs il existe aussi au moins une formation universitaire, au Michigan, sur la question.
La solitude et «l’isolement social» sont deux problèmes en pleine croissance dans les pays occidentaux — et dont les racines sont bien plus anciennes que les téléphones intelligents.
Mais c’en est au point où certains commencent ouvertement à craindre que l’humain du 21e siècle ne soit en train de perdre ce réflexe du contact visuel, un réflexe que l’on présume être aussi vieux que l’humanité, et qui constitue surtout une habileté acquise très tôt par les enfants — à l’exception notable des enfants autistes.