Ce dimanche 4 novembre, à 2 heures du matin, les cadrans de presque toute l’Amérique du Nord reculeront d’une heure pour revenir à l’heure normale. Une petite heure qui met à l’épreuve notre horloge biologique.
Benjamin Franklin
Le changement d’heure, qui a lieu deux fois par année, touche plus de 75 pays à travers le monde, surtout ceux situés en Amérique du Nord et en Europe. Près de 1,6 milliard de personnes effectueraient donc cette transition, à l’automne et au printemps.
Cette routine ne date pas d’hier. Benjamin Franklin serait le premier à avoir suggéré ce concept en 1784, pour profiter d’une plus grande période d’ensoleillement et ainsi, réduire la consommation d’énergie.
Les Allemands l’ont adopté en 1916, tandis que le Canada l’a fait pendant la Seconde Guerre mondiale.
Bénéfices économiques marginaux
Mais la mesure est aujourd’hui contestée: les bénéfices énergétiques seraient marginaux. Par exemple, selon une étude française réalisée en 2007 et actualisée en 2010, on économiserait un peu sur l’éclairage, mais pas du tout sur le chauffage ou la climatisation.