De la France au Canada, il n’y a qu’un blogue…

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Publié 18/02/2014 par Sonia Baritello

Oh, Canada! Contrée lointaine aux étendues spectaculaires, cosmopolites, régénératrices. Combien de Français te regardent de loin et attendent que tu leur fasses signe, que tu les rassures, pour enfin larguer les amarres. Parce que oui, des jeunes Français, t’en fais rêver, mais t’en intimides aussi. Et que faire, quand la peur de l’inconnu vient menacer l’euphorie du départ?

Et si quelqu’un pouvait montrer le chemin à ces Français qui le cherchent encore? Cette personne pourrait être Laëtitia Ropp. Jeune photographe de 23 ans fraîchement débarquée à Toronto, elle livre tous les détails de son quotidien franco-torontois sur son blogue Un an au Canada.

Ambassadrice en ligne

Si vous ne savez pas comment boucler un an de vie dans une valise de 23 kgs. Si les démarches administratives vous angoissent. Si vous craigniez le grand froid canadien. Ou si vous souhaitez apprendre l’anglais… Pas de panique, elle vous raconte tout, puisqu’elle le vit elle-même.

Jeune Française mordue de photographie, un peu nomade dans l’âme, c’est grâce à l’une de ses photos qu’elle s’est envolée à la découverte du Canada. Laëtitia, c’est un œil français qui donne aux futurs voyageurs, de plus en plus nombreux, les petits conseils qu’on ne trouve pas sur les sites officiels.

«Énormément de Français souhaitent partir au Canada, notamment pour apprendre l’anglais. Mon rôle est simple: je raconte toutes mes aventures sur mon blogue, je parle de mon quotidien, pour guider tous ceux qui veulent faire comme moi», explique la jeune femme à L’Express.

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Et son quotidien, elle le vit en plein cœur de la Ville Reine: visites, rencontres, découvertes, mais aussi cours d’anglais. Cette dernière va passer la moitié de l’année à suivre des cours, l’autre à travailler.

«Un amour des Français pour le Canada»

Ce blogue d’immersion est créé avec le journal Français Le Parisien, partie prenante de l’aventure, qui relaie quotidiennement les aventures de la jeune française.

«Il y a un véritable engouement des Français par rapport au Canada», explique Gabriel Jacquemet, en charge du Parisien Étudiant.

«On a énormément de questions sur les forums et de mails à ce sujet, ça intéresse énormément. Nous avons publié un article sur le sujet il y a quelque temps, et ça a été un carton d’audiences, notre article le plus consulté durant la semaine», raconte le journaliste.

Un intérêt et des préoccupations auxquels les récits de Laëtitia, récoltant près de 3000 vues par semaine, peuvent apporter des réponses, à l’heure où les candidatures pour le permis vacances-travail 2014 viennent d’ouvrir.

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«Partir à l’étranger est un sujet en soi. L’une des motivations principales des jeunes diplômés français aujourd’hui et de partir a l’international», ajoute Gabriel Jacquemet.

Développer l’anglais

Cet engouement passe aussi par une volonté croissante des Français d’apprendre l’anglais. Ces derniers sont en effet de plus en plus nombreux à se lancer dans des séjours linguistiques, au sein d’écoles de langue, notamment au Canada.

Parmi elles, ILAC (International language academy of Canada), partie prenante du concours, dont Laetitia raconte les coulisses dans son blogue.

«ILAC est une école internationale d’apprentissage de l’anglais qui offre différents programmes, allant du niveau débutant au plus confirmé, mais aussi des programmes pour adolescents, ou en partenariat avec des universités», explique Dorothée Lamy, directrice marketing chez ILAC.

Basée à Toronto, l’école accueille chaque année près de 11 000 étudiants de plus de 80 pays. Et parmi eux, de plus en plus de Français. «L’intérêt des Français pour le Canada s’accentue depuis plusieurs années», raconte Dorothée Lamy. «Depuis 2012, le nombre d’étudiants français que nous accueillons a triplé. On sent une vraie dynamique, une attractivité entre la France et le Canada, même si le nombre de français reste réduit par rapport aux autres nationalités.»

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Le rôle de Laetitia sera donc «d’être un messager», autrement dit, de donner de petits repères à ceux qui comptent affronter le décalage horaire, sans perdre le Nord!

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