Le président du Salon du livre de Toronto, Valéry Vlad, dresse un bilan «très positif» de la 21e édition qui a pris fin samedi à la Bibliothèque de référence au centre-ville.
«Les écrivains invités, surtout ceux qui venaient de loin pour la première fois, ont beaucoup apprécié leur expérience et sont repartis avec beaucoup d’admiration pour la résilience de la francophonie torontoise», dit-il.
«La plupart des exposants eux, m’ont dit avoir réalisé de meilleures ventes que l’an dernier, qui était aussi une bonne année», une évaluation confirmée par L’Express dans ses contacts au cours des quatre jours de ce Salon.
L’événement attire encore des milliers d’élèves de nos écoles françaises et d’immersion du mercredi au vendredi, alors que la programmation grand public est concentrée le samedi.
«Nous avions pris des risques, cette année, en invitant des écrivains jeunes (Julie Maroh) ou moins connus (Éric Dupont, France Daigle), mais tout s’est bien passé», croit-il.
Le mois dernier, dans le cadre du concours d’écriture «Quand je serai aîné», le Salon du livre a envoyé des auteurs franco-ontariens en tournée dans des écoles de Toronto et de la grande région environnante. «L’accueil a été formidable. Plusieurs des gens rencontrés lors de ces visites sont revenus au Salon. Nous voulons toucher encore plus de ces écoles par des tournées semblables l’an prochain», indique M. Vlad.