C’est sous le thème «L’article 19 de la Charte canadienne des droits et libertés et l’accès à la justice» que le Programme d’appui aux droits linguistiques (PADL) a tenu mercredi 20 novembre dernier, au Pavillon Desmarais de l’Université d’Ottawa, sa 4e rencontre annuelle.
Ce rendez-vous de gens intéressés par les dossiers de droits linguistiques a débuté par une présentation de Me Serge Rousselle, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Moncton, sur la portée de l’article 19 et l’administration de la justice. Le texte de cette disposition constitutionnelle est le suivant:
19. (1) Chacun a le droit d’employer le français ou l’anglais dans toutes les affaires dont sont saisis les tribunaux établis par le Parlement et dans tous les actes de procédure qui en découlent.
(2) Chacun a le droit d’employer le français ou l’anglais dans toutes les affaires dont sont saisis les tribunaux du Nouveau-Brunswick et dans tous les actes de procédure qui en découlent.
Il a également été question de l’obligation des juges de comprendre sans interprète les débats judiciaires. La professeure Linda Cardinal, titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie et les politiques publiques, a ensuite analysé ces sujets en fonction de leur impact sur la vitalité des communautés de langue officielle en situation minoritaire, notamment leur influence sur l’usage de la langue maternelle ou l’apprentissage de la langue majoritaire.