Un. C’est le titre du nouveau spectacle que propose le Théâtre français de Toronto sur les planches du Berkeley Street Theatre du 27 novembre au 1er décembre prochains.
Un titre court, mais lourd de sens pour Mani Soleymanlou, l’auteur, metteur en scène et interprète de cette pièce déjà présentée, en anglais et en français, à Montréal, New York et Paris.
«Un, c’est comme un accident de parcours qui m’a conduit là où il fallait», explique-t-il de cette oeuvre teintée d’autodérision qui retrace ses origines personnelles de façon anecdotique et simple, de sa naissance en Iran jusqu’à sa résidence actuelle à Montréal.
«Je suis parti de mes souvenirs, de ce que c’était, l’Iran, dans ma mémoire, de ce que j’en ai oublié, des traces qui sont restées et de ce que j’en perçois aujourd’hui. Je pars du personnel pour pouvoir parler de l’universel.»
Pas de douleur
Un regard en arrière qui lui permet de confronter son histoire d’immigré – qu’il présente comme un exil et une déchirure – et de proposer une réponse aux questions: que veut dire «être quelque chose» et «venir de quelque part»? Qu’est-ce qui fait de nous ce que nous sommes?