Le Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO) accueillera dans quelques jours l’exposition Anthropocene, avec le photographe du gigantisme Edward Burtynsky en tête d’affiche, assisté de Jennifer Baichwal et Nicholas de Pencier pour l’audiovisuel et le 3D.
Du 28 septembre au 6 janvier, ces trois artistes canadiens présenteront des œuvres réalisées ces quatre dernières années.
Signature humaine
L’exposition Anthropocene entend illustrer, sous plusieurs angles différents, la manière dont les êtres humains laissent une trace de leur passage sur terre.
Ce qu’on nomme anthropocène est l’époque, depuis la Révolution industrielle, où l’humanité commence à transformer son environnement, la planète, de façon importante. L’ère interglaciaire actuelle est nommée holocène. L’anthropocène serait son dernier stade, ou carrément une nouvelle ère.
Ces trois artistes ont présenté une large série de photographies, dont certaines aux dimensions impressionnantes. Ces dernières sont accompagnées de petits films permettant de «rendre plus vivantes, de faire ressentir l’atmosphère de certaines situations», précise Edward Burtynsky.