La Semaine de la sensibilisation à l’intimidation et de la prévention a officiellement débuté dimanche le 17 novembre et se poursuivra jusqu’à ce vendredi 22 novembre. Durant cette semaine, les écoles de l’Ontario sensibiliseront les élèves et les parents au phénomène de l’intimidation et à ses conséquences.
Micheline Rabet, gestionnaire des services en travail social du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS), est d’avis que «parler d’intimidation, c’est reconnaître qu’il y a une continuité dans les comportements des enfants qui sont excusés et les comportements qui sont graves. Dans tout ce continuum d’action, il y a une série d’interventions qui peuvent être faites pour éviter une situation d’intimidation.»
L’intimidation est un phénomène social très complexe. Un enfant peut, par exemple, se sentir intimidé lors d’une querelle à l’école, sans pour autant que cette querelle soit considérée comme une situation d’intimidation. «Afin de savoir si on fait face à une situation d’intimidation, il est important de se pencher sur la signification d’un comportement», précise Mme Rabet.
William Voors, travailleur social américain et auteur du livre L’intimidation, a établi trois critères qui permettent d’identifier les situations d’intimidation:
– il faut premièrement des gestes négatifs répétitifs et constants contre un enfant,