Je ne connaissais pas Roni Loren lorsque j’ai demandé un service de presse de son tout dernier roman, Libère-Moi. C’est après que j’ai appris que l’auteure mélange allègrement érotisme, romantisme et thriller, le premier ingrédient demeurant de loin le plus important.
Dans sa promotion de l’ouvrage, City Éditions annonce l’histoire de Brynn LeBreck qui voue sa vie à l’aide des femmes en difficulté. Celle qui a besoin de son aide est nulle autre que sa sœur Kelsey qui a disparu. Et pour la trouver, Brynn doit fréquenter un haut lieu de soumission ou de domination sexuelle.
Il est brièvement question du cas de Kelsey vers les pages 60-70, puis rien pendant plus de 200 pages. Quand je dis rien, c’est une façon de laisser entendre que l’intrigue disparaît pour laisser place aux tentations sexuelles, aux sensations fortes (S&M), à la domination masculine et à la soumission féminine.
J’ai glané quelques expressions ou brefs passages pour vous donner une idée du ton que revêt ce roman érotique.
Il est question de «corps en feu», d’un «désir vif et sauvage qui brouillait ses pensées», de «baiser jusqu’à ce qu’elle ait la voix cassée d’avoir trop hurlé son nom», de «goût typiquement masculin […], ce délicieux mélange de sel, de musc et d’excitation», et j’en passe, des vertes et des pas mûres.