La mission paraît impossible, pour les négociateurs de l’ALÉNA, de conclure avant l’échéance du 1er octobre. Comment plaire au président Donald Trump, qui négocie via Twitter, et livrer une entente que pourraient entériner le Congrès américain, le Mexique et le Canada?
Certains indicateurs donneraient raison au président en matière d’échanges. Le département du Commerce américain a dévoilé début septembre que le déficit commercial du pays a grimpé de 9,5% en juillet, surtout au profit de la Chine, se soldant à 50,1 milliards $ US.
Pour sa part, le Canada a enregistré pour la même période un surplus commercial de 5,3 milliards $ face au voisin américain, selon Statistique Canada, un record depuis 2008.
Tensions Trudeau-Trump
Pour l’instant, le président Trump et le premier ministre Justin Trudeau ont pris leurs distances par rapport à l’issue des négociations. Pas d’urgence pour conclure, a déclaré le Canadien: il vaut mieux se passer d’accord que d’en avoir un mauvais.
Mais l’urgence appartient à l’Américain, qui cherche une victoire commerciale avant les élections de mi-mandat du 6 novembre au Sénat et à la Chambre des représentants.