Et vous allez encore dire bizarre, à la lecture du petit livre Le mont Blanc n’est pas en France! Et autres bizarreries géographiques, d’Olivier Marchon, qui s’est amusé à faire un premier inventaire descriptif des bizarreries géographiques ou géopolitiques que vous pouvez apercevoir sur une carte du monde.
Que vous pourrez apercevoir si vous avez bon œil ou si vous disposez d’une bonne loupe et plus encore d’une carte à grande échelle, car, pour la plupart, ces bizarreries passent inaperçues ou sont parfaitement inconnues tout en étant réelles. C’est bien ce qui fait que ce sont des bizarreries, résultant le plus souvent de l’histoire, d’oublis ou de questions en suspens depuis longtemps.
Et un bon pied vous sera utile si vous désirez vous rendre compte par vous-même, sur le terrain, de l’une ou l’autre de ces étrangetés, en commençant par celle qui fat le titre énigmatique du lire, Le mont Blanc n’est pas en France!
Une frontière en pointillés?
Tous les Français et même bon nombre d’étrangers, nous Canadiens compris, sont persuadés que le mon Blanc, avec ses 4 810,45 m d’altitude, est non seulement le plus haut sommet de la France, mais aussi que le plus haut sommet de l’Europe occidentale se trouve ainsi en France. Cocorico chante le coq gaulois!
Mais en est-il bien ainsi? Olivier Marchon pose cette question saugrenue, qui n’est pas sans conséquence au niveau des principes: «À quelle nationalité pourrait prétendre un enfant né au sommet du mont Blanc? Française ou italienne?» Les Italiens prétendent que la frontière «passe exactement au sommet, partageant équitablement la montagne entre les deux pays».