Le président du nouveau syndicat Unifor dénonce l’intention des gouvernements fédéral et ontarien de vendre leurs actions de General Motors (GM).
Les deux gouvernements ont indiqué cette semaine qu’ils vont céder près du quart de leur participation dans le constructeur automobile, une transaction évaluée à environ 1,1 milliard $.
Ottawa et l’Ontario avaient acquis ces actions en 2009 dans le cadre d’un plan de sauvetage canado-américain pour éviter la faillite de GM, affectée par la baisse des ventes de ses véhicules et le fardeau de plus en plus lourd des pensions de ses retraités.
Unifor soutient dans un communiqué, jeudi, que l’action de la compagnie «va continuer à prendre de la valeur au cours des prochaines années, alors que l’industrie nord-américaine de l’auto reprend du poil de la bête en matière de volumes de vente et de rentabilité.»
Selon Jerry Diaz, le président du syndicat né de la fusion des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) et du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP), «si on vend les actions maintenant, on va priver les Canadiens de la chance de tirer profit de ce progrès».