Ils ont vu la mort avancer, et elle ne ressemblait pas à une vieille dame habillée de noir, portant une faux.
C’était plutôt une «vague» microscopique, se déplaçant à l’intérieur d’une cellule: la destruction de chaque composant de la cellule entraînant la destruction de la suivante.
Plus exactement, il s’agit d’auto-destruction: le mécanisme que décrivent deux chercheurs de l’Université Stanford dans la revue Science, c’est ce qu’on appelle littéralement le «suicide» d’une cellule (ou apoptose), souvent déclenché dans le but de protéger le reste de l’être vivant.