Les programmes de français langue seconde (FLS) représentent l’un des fleurons du bilinguisme au sein du système éducatif de l’Ontario. Sans pour autant s’être révélé la méthode parfaite pour faire du jeune Ontarien un bilingue assuré, les programmes de français langue seconde offrent une solution de plus en plus prisée par les parents des jeunes élèves.
Pour autant, la grogne n’est plus occasionnelle, et l’on reproche le manque de possibilités offertes pour que chacun ait accès à ces programmes. Principale mise en cause, le manque de financement pour proposer de nouveaux lieux d’enseignement. Mardi dernier, par l’intermédiaire de la ministre de l’Éducation Kathleen Wynne, le gouvernement provincial a annoncé que 34 millions $ supplémentaires seraient injectés dans les programmes de FLS.
Un apport échelonné sur quatre années, dont s’est félicité la ministre: «Ce gouvernement est conscient de l’immense avantage qu’ont les élèves qui parlent une ou plusieurs autres langues. L’apprentissage d’une langue seconde renforce non seulement les capacités des élèves en résolution de problèmes, en raisonnement et en reflexion créatrice mais développe aussi leur compréhension et leur appréciation de la diversité des cultures.»
Cette subvention provient en fait du gouvernement fédéral qui, dans le cadre de l’accord Canada-Ontario sur les langues officielles dans l’enseignement, avait décidé d’affecter environ 8,5 millions $ par an pour pérenniser les programmes de FLS.