Trois infractions prévues à l’article 372 (faux messages, propos indécents au téléphone, appels téléphoniques harassants) du Code criminel devraient être modifiées afin de préciser que celles-ci visent aussi les actes commis à l’aide des moyens de communication électroniques et que la portée de la communication peut s’étendre à plus d’une seule personne.
Voilà une des recommandations mises de l’avant dans le rapport «Cyberintimidation et distribution non consensuelle d’images intimes», récemment rendu public par Justice Canada.
Des lacunes?
À leur réunion d’octobre 2012, les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de la Justice et de la Sécurité publique avaient demandé aux hauts fonctionnaires de cerner les lacunes que pourrait comporter le Code criminel à l’égard de la cyberintimidation et de la distribution non consensuelle d’images intimes et d’en faire rapport aux sous-ministres.
Cette tâche a été confiée au Groupe de travail sur la cybercriminalité (GTC) du Comité de coordination des hauts fonctionnaires (CCHF), Justice pénale.
Un Sous-groupe sur la cyberintimidation a été formé en janvier 2013, sous la présidence du ministère de la Justice du Canada et du ministère du Procureur général de l’Ontario.