Jusqu’au 23 février 2014, le Musée de la civilisation, à Québec, présente l’exposition Paris en scène, 1889-1914. Occasion en or de plonger dans le mouvement, l’effervescence et le dynamisme de la Ville Lumière à la Belle Époque. Grâce à un audio-guide gratuit, le parcours de cette exposition vous fera adopter l’attitude du flâneur qui se promène sur les grands boulevards parisiens.
L’exposition évoque des thématiques aussi diverses que Les Halles, la fête foraine et le cirque, le théâtre et le cinéma, les café concerts, les salons d’artistes, les parcs et jardins, ainsi que les expositions universelles. Autant vous dire que vous assisterez aux premiers balbutiements de la culture de masse et de la société des loisirs.
Paris en scène, 1889-1914 souligner le 25e anniversaire du Musée de la civilisation. Ce dernier «entretient des liens avec de nombreux pays, mais il a depuis toujours privilégié une collaboration étroite avec la France, en particulier avec ses grands musées», de préciser Michel Côté, directeur général du Musée. Paris en scène s’inscrit «dans la continuité d’une série d’expositions portant sur les éléments culturels fondateurs de la société québécoise», d’ajouter M. Côté.
En flânant sur le grand boulevard de l’exposition, vous aurez l’occasion d’admirer pas moins de 250 œuvres provenant de divers musées de Paris: affiches de Toulouse-Lautrec et de Mucha, sculptures d’Auguste Rodin et de Camille Claudel, une œuvre monumentale intitulée Les Halles, de Léon Lhermitte, une autre représentant la grande Sarah Bernhardt, par Georges Jules Victor Clairin, de même que des pièces témoins de l’évolution technologique (voiturette Renault, bicyclettes, maquette de tramway, cinématographe, télégraphe).
L’audio-guide permet d’entrer dans la peau d’un Parisien de la Belle Époque, qui s’émerveille d’une panoplie de nouveautés, qui écoute une chanson dans un café ou un orchestre de rue sur un trottoir, qui ressent une émotion dans le bois de Boulogne ou en regardant par la petite lorgnette d’un peephole, ou encore qui se retrouve sur le trottoir roulant de l’Exposition universelle de 1900 ou au premier étage de la tour Eiffel.