Sur les toits, les campus universitaires ou dans les jardins, les projets de ruchers urbains, mettant en vedette des abeilles domestiques, se multiplient à Montréal, au point de faire oublier la présence des nombreuses espèces indigènes.
Pourtant, au Québec seulement, il existerait 350 espèces d’abeilles, dont près de 136 présentes à Montréal seulement. C’est bien moins qu’à New York qui en dénombrerait 250 espèces différentes.
«C’est un chiffre provisoire», relève d’emblée Étienne Normandin, entomologiste et fondateur d’AnimaNature, qui piège les abeilles indigènes à l’aide de petits bols de couleur emplis d’eau savonneuse. Son but: réaliser le premier inventaire des espèces d’abeilles montréalaises et québécoises.
L’étudiant à la maitrise de biologie à l’Université McGill et à l’Université de Montréal a dressé un aperçu de ses travaux de recherche lors de la récente semaine des pollinisateurs.
Les villes attirent les butineuses
Les villes possèdent différents espaces verts dotés d’une diversité florale appréciable, d’une exposition réduite en pesticide – l’usage en est interdit à Montréal – et d’une période de floraison plus longue.