Étudiante, je vendais des vêtements de ma création en consignation dans plusieurs boutiques. Jeune universitaire, je rêvais des concepts de paravents séparateurs. Jeune mère, je considérais la production de sacs à couche de mon cru. Finalement, j’ai quitté mon emploi pour lancer ma petite maison d’édition afin de publier mes propres livres. Bref, il me semblait que l’attrait premier de l’entrepreneuriat était la liberté (et le plaisir) de pouvoir mettre en marché un produit de notre création. Je me trompais…
Daniel Pink, l’auteur d’un de mes livres fétiches, Drive, l’expliquait pourtant clairement. De nos jours, les trois sources de motivation poussant les gens à l’action sont la recherche de l’autonomie, du plaisir de la maîtrise et de la satisfaction d’avoir une raison d’être.
Autonomie = flexibilité
Pas besoin d’inventer un produit pour retirer ces avantages, dirait Jeanne-Marie Robillard, devenue conseillère indépendante pour Arbonne dans ses temps libres. Pas besoin d’avoir un background en business pour de se lancer en affaire. Et pas besoin non plus de faire ça toute seule, sans filet.
«Nous les femmes, on est continuellement en train de vendre. On parle des produits qu’on aime à nos amies. On vend l’idée de faire ses devoirs ou de terminer son assiette à notre enfant. Je me suis dis, pourquoi pas en plus en retirer un profit!»
Jeanne-Marie n’avait pas d’idée de concept de produit. Mais elle se sentait l’envie d’un peu plus de contrôle sur son avenir. Un jour, l’occasion s’est présentée d’assister à une présentation à domicile de produits de beauté Arbonne et ce fut la révélation.