Le 17 juin marque une journée symbolique dont l’ONU a voulu assurer la commémoration annuelle, celle de l’adoption le 17 juin 1994 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) à Paris, suivie de l’ouverture à la signature les 14 et 15 octobre.
Le gouvernement canadien est le premier pays à signer la convention et celle-ci est entrée en vigueur le 26 décembre 1996, 90 jours après la réception de la cinquantième ratification.
La Convention précise la signification des termes qu’elle emploie. «La désertification désigne la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines.»
La désertification n’est pas liée à l’extension des déserts existants, mais concerne le phénomène de dégradation de terres non désertiques et de destruction de leur potentiel biologique, productif et économique sous l’effet conjugué de facteurs climatiques et de pratiques agricoles inadaptées.
Lutte
La Convention définit aussi l’expression «lutte contre la désertification» qui désigne «les activités qui relèvent de la mise en valeur intégrée des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches, en vue d’un développement durable et qui visent à prévenir et/ou réduire la dégradation des terres, remettre en état les terres partiellement dégradées, et restaurer les terres désertifiées.»