à 17h39 HAE, le 8 juin 2013.
PARIS – Des milliers de personnes ont défilé samedi dans la douleur et la colère, à Paris, pour honorer un militant antifasciste décédé après une bagarre avec des militants de l’extrême-droite. Un homme de 20 ans, soupçonné d’avoir porté le coup fatal, a été mis en examen pour homicide involontaire.
Le gouvernement socialiste français a par ailleurs effectué le premier pas pour interdire un groupe d’extrême-droite avec qui le suspect et quatre complices présumés avaient des liens, selon le procureur de Paris.
La mort de Clément Méric, un étudiant de 18 ans de l’Institut d’études politiques de Paris, a renouvelé les inquiétudes à propos de la montée en puissance des groupes d’extrême-droite en France et dans l’ensemble de l’Europe.
Un coroner a déterminé que M. Méric avait été tué d’un trauma crânien subi lors de la bagarre déclenchée après une rencontre fortuite, mercredi, entre des militants de l’extrême-droite et des militants antifascistes dont faisaient partie M. Méric dans un quartier chic de Paris, a indiqué le procureur François Mollins lors d’une conférence de presse.