à 19h23 HAE, le 13 juin 2013.
OTTAWA – Tandis que la Cour suprême du Canada se penchait, jeudi, sur la constitutionnalité des lois régissant la prostitution, des manifestants des deux camps faisaient valoir leur point de vue à l’extérieur de l’édifice du plus haut tribunal au pays.
L’avocat du gouvernement fédéral, Michael Morris, a soutenu en matinée que la Cour d’appel de l’Ontario avait erré l’an dernier en invalidant les articles du Code criminel interdisant l’existence de maisons de débauche.
Le tribunal d’appel avait conclu que ces maisons closes contribuaient à mettre les prostituées en danger, en forçant les travailleuses du sexe à choisir entre leur liberté et leur sécurité.
«Face à un problème social complexe, à de l’incertitude et à des preuves sociales contradictoires, nous estimons que la Cour d’appel de l’Ontario a erré», a déclaré Me Morris devant la cour.