à 15h27 HAE, le 5 juin 2013.
OTTAWA – Contrairement à Michael Ferguson, le prochain vérificateur général du Canada devra obligatoirement être bilingue pour décrocher ce poste prestigieux. Car ce sera écrit dans la loi.
Les Communes ont adopté mercredi à l’unanimité le projet de loi C-419 de la députée néo-démocrate Alexandrine Latendresse sur le bilinguisme des agents du Parlement.
Les personnes désirant occuper 10 postes-clés — du directeur général des élections au commissaire à l’éthique, aux langues officielles ou à la vie privée, en passant par le président de la Commission de la fonction publique — devront désormais pouvoir s’exprimer en français et en anglais avant d’obtenir l’emploi.
Mais surtout, le vérificateur général, chien de garde des contribuables canadiens, devra être en mesure de maîtriser les deux langues officielles.