Accoutumé aux conflits avec le gouvernement fédéral, le Québec n’est pas en cause cette fois-ci: c’est dans l’Ouest canadien qu’une crise constitutionnelle enfle depuis quelques semaines.
La province francophone n’a cependant pas manqué de s’exprimer à propos du bras de fer Ottawa-Calgary-Victoria sur le projet d’extension de l’oléoduc Trans Mountain. Pour le premier ministre québécois Philippe Couillard, «ce n’est pas un bon signe pour le fédéralisme».
Derrière le projet de 7,4 milliards $ se pose la question du partage des responsabilités fédérales-provinciales.
Après avoir rencontré, dimanche, Rachel Notley (Alberta) et John Horgan (Colombie-Britannique), le premier ministre Justin Trudeau a annoncé qu’un projet de loi, visant à réaffirmer l’autorité fédérale en matière d’approbation de projets énergétiques franchissant les frontières des provinces, sera déposé sous peu.
L’oléoduc sera construit
C’est une occasion pour Justin Trudeau de se montrer ferme sur le dossier, lui qui a estimé que la construction de l’oléoduc était d’«intérêt national».