Métaphores au Labo

La nature humaine dans la Nature

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Publié 14/05/2013 par Guillaume Garcia

Gabriella Casineanu a participé au programme de mentorat offert par le Labo d’art et bénéficié des conseils de Miguel Mata pour réaliser une exposition photo qui étudie la nature humaine par l’entremise de la Nature. Selon l’artiste, les émotions des humains peuvent être mises en parallèle avec celles que nous procure un regard vers la flore.

Gabriella Casineanu est une amoureuse de la nature et a retranscrit en photo son ressenti de l’année 2012, de la décrépitude à la renaissance.

«Je voulais étudier le lien entre la nature et la nature humaine, mais sans êtres humains dans mes photos», dit-elle d’emblée.

«Mes photos, c’est mon parcours émotionnel de 2012. Je fais des photos de manière très intuitive et après, devant l’ordinateur, je joue avec les photos, je change les couleurs et ça me fait penser à ces émotions», poursuit-elle.

L’exposition Métaphores, dont le vernissage s’est déroulé jeudi soir dernier, est le résultat de longues heures passées à comprendre l’intuition derrière les photos, rien n’était prévu à l’avance.

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Après avoir regardé les photos pendant longtemps, Gabriella Casineanu a ajouté de petites phrases lourdes de sens, collées dans les murs du Labo, sous les photos. «Que ce soit la nature, ou la nature humaine, elles reprennent leurs droits au bout d’un moment. Des fois on se dit que c’est la fin du monde, mais si on réfléchit, on s’en sort, comme la nature s’adapte», souligne l’Artiste d’origine roumaine.

La photo, Gabriella en devient adepte en Roumanie, au début des années 2000. Elle en prend de plus en plus, surtout des photos de nature.

«Il y a beaucoup de messages dans la nature. La nature enlève le stress. Cette exposition c’est aussi un moyen de reconnecter les gens avec la nature», avance-t-elle. Toutes les fins de semaine, Gabriella part en vadrouille, caméra à la main pour saisir ce que la nature a à lui offrir.

«Je vais beaucoup à High Park, mais aussi à Milton. Chaque fois ce sont des moments différents pour la nature. Ça peut être le même endroit, mais selon le moment il change. Comme un être humain.»

Pour l’exposition, elle a retouché toutes les photos et «utilisé la couleur comme une manière d’exprimer un état d’esprit».

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www.lelabo.ca

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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