Décembre oblige, les célébrations du 20e année anniversaire de la Loi sur les services en français touchent à leur fin. Douze mois marqués de festivités et de bilans, mais aussi de réflexions communes. Dernier événement en date, le forum sur la dualité linguistique aura été, comme les manifestations précédentes, l’occasion de souligner les progrès accomplis, mais aussi les lacunes d’un système toujours perfectible.
D’entrée de jeu, la ministre Madeleine Meilleur aura su mettre l’audience dans les meilleures dispositions. Un discours teinté de fierté et de satisfaction «pour célébrer les nombreuses réalisations qui ont contribué à l’essor de la communauté franco-ontarienne et à la vitalité de l’Ontario».
Une satisfaction qui ne l’a pas empêchée de souligner que certains travaux entrepris de-vaient être menés à leur terme, soulignant notamment plusieurs aspects développés par la suite au cours du forum, comme la situation des femmes victimes de violences familiales ou les questions relatives à l’accès à l’éducation.
Un forum qui aura successivement alterné entre conférences, débats, mais aussi pauses cuturelles, avec les représentations d’Amélie Lefebvre ou encore Jean-Baptiste Fojeba et Walter MacClean.
Après une présentation des organismes participants, institutionnels (CREFO) et communautaires (Centre francophone de Toronto et Regroupement des femmes francophones notamment), l’après- midi a été réservé aux débats et comptes-rendus.