Doug Ford, le nouveau chef du Parti progressiste conservateur de l’Ontario, approuve le projet d’université francophone à Toronto, la refonte de la Loi sur les services en français et le développement des services en français en général: les trois promesses intéressant directement les Franco-Ontariens qui figurent au programme adopté par le parti avant la chute du chef Patrick Brown.
C’est ce que retient Carol Jolin, le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), de la rencontre téléphonique que lui et son équipe ont eu avec le candidat Doug Ford pendant la courte campagne à la direction de l’opposition officielle à Queen’s Park.
M. Jolin rapporte à L’Express que cette rencontre a été organisée «rapidement et facilement», et que M. Ford s’est également engagé à réactiver le poste de liaison du bureau du chef avec la communauté francophone (Roxane Villeneuve) aboli temporairement, comme d’autres postes du genre, pendant l’intérim de Vic Fideli.
Mince victoire
«Nous avons hâte de continuer le travail déjà entrepris avec ce parti sur les enjeux chers à la francophonie ontarienne», a déclaré M. Jolin suite à l’élection samedi (confirmée dimanche) de l’ex-conseiller municipal d’Etobicoke Nord et frère de l’ancien maire de Toronto Rob Ford.
L’exécutif du Parti PC (24 personnes, aucun nom canadien-français) a annoncé dimanche midi que Doug Ford avait remporté une victoire très serrée contre Christine Elliott, en vertu d’un système de pointage par circonscription, même si l’ex-députée de Pickering et veuve de l’ancien ministre fédéral des Finances Jim Flaherty devançait légèrement, en suffrages exprimés, le représentant de la mythique «Ford Nation». Mme Elliott a concédé la défaite, sa troisième à la chefferie du parti, en fin d’après-midi dimanche.