La santé est le secteur le mieux nanti de la Feuille de route pour les langues officielles qui prend fin le mois prochain: 22,5 millions $ à Société Santé en français (SSF) pour l’appui aux communautés et 69,2 millions $ au Consortium national de formation en santé (CNFS) pour le volet éducatif.
Comment ces organismes expliquent-ils ces résultats alors que bien d’autres ont serré la ceinture pendant cinq ans?
Le directeur général de la SSF, Michel Tremblay, détaille: l’organisme fondé en 2002 sur la base d’un partenariat à cinq (provinces, instituts de formation, professionnels, établissements et communautés) est apolitique, inspiré du modèle de l’Organisation mondiale de la santé.
Bureau d’appui
«On n’a pas de choix de fonctionner comme ça, la santé est provinciale et le fédéral contribue pour les langues officielles. On n’intervient pas directement dans le système, notre travail est d’influencer les provinces pour qu’elles puissent changer des choses. C’est comme ça qu’on avance.»
Le succès dépend aussi de l’approche unique de Santé Canada, qui a créé le Bureau d’appui pour les langues officielles en milieu minoritaire. «C’est pas juste ad hoc, souligne le gestionnaire, eux ils ont une orientation, un plan et un budget: ça change tout.»