«Révolte» ou «émeute» («Riot»), c’est le thème de la 4e exposition annuelle Winter Stations à la plage Woodbine.
Sept œuvres ont été choisies par le jury constitué en majorité d’architectes. Réalisées par des groupes d’artistes de l’Ontario, des États-Unis et d’Europe, elles démontrent un engagement (écologique, féministe) ou explorent le thème de la révolte en général.
La Pussy Hut
La plus spectaculaire des sept est sans aucun doute la Pussy Hut. L’oeuvre s’inspire du Pussy Hat, bonnet féministe utilisé notamment aux États-Unis lors de la Marche des femmes contre le président Donald Trump au lendemain de son inauguration. Un symbole utilisé en réponse à sa tristement fameuse allusion à la facilité avec laquelle une célébrité (comme lui) pouvait poser n’importe quel geste envers les femmes.
D’environ 4 mètres de haut, la Pussy Hut est composée de gaines en textile rose rembourrées de mousse recyclée. Elle est pensée pour accueillir les passants, qui peuvent s’y installer confortablement. Elle a été réalisée par les artistes américains Martin Miller et Mo Zeng.
OCAD, Ryerson et Guelph
Deux œuvres ont été imaginées par des étudiants de Toronto. La première, intitulée Revolution, est un travail des étudiants de l’Université OCAD. La deuxième, Nest, a été produite par des étudiants de Ryerson.
Rising Up, une installation en bois, est le fruit du travail d’étudiants de l’Université de Guelph.