Un lecteur me faisait récemment la remarque, par le biais d’un courriel fort sympathique, que certains journaux écrivaient le terme «résident» avec un «e», alors que d’autres employaient systématiquement «résidant» avec un «a». Il se demandait lequel des deux commettait une faute. La réponse n’est pas simple…
Il y a quelques années, une grande question s’est posée dans la salle de rédaction du Nouvelliste, le quotidien pour lequel je travaille, à Trois-Rivières.
Pendant longtemps, on écrivait toujours le mot «résidant» avec un «a» pour parler des personnes qui habitent en un lieu donné. On écrivait par exemple: «Une soixantaine de résidants du quartier ont signé la pétition pour empêcher le changement de zonage…»
La plupart des autres médias québécois faisaient de même. Mais après avoir consulté différents ouvrages et différentes recommandations, j’ai proposé à mes patrons de privilégier l’emploi de «résidents» avec un «e».
Situation floue
Pour plusieurs journalistes qui ont toujours écrit «résidants», c’était une petite révolution. Dans un journal, le mot «résidant» ou «résident» est fréquemment employé.