Les élèves de 1ère à 6e année de l’école élémentaire Pierre-Elliott-Trudeau savent désormais combien de pays compte le continent africain et surtout, combien parlent le français. Venu pour un atelier-spectacle d’un peu plus d’une heure le mercredi 27 février dernier, Njacko Backo a répondu aux questions des élèves sur l’Afrique et leur a fait découvrir les instruments traditionnels, dans un brouhaha caractéristique d’une chorale de tambours!
«C’était bien, il y avait des instruments que je connaissais déjà, mais aussi plein d’instruments que je ne connaissais pas», a dit Limia, de 5e année. Heureuse d’avoir participé à l’atelier, Lima trouvait quand même que le bruit des tambours «faisait un peu mal à la tête! »
Faire du bruit!
C’est vrai que mettre des instruments de percussion dans les mains de jeunes élèves peut relever du sado-masochisme auditif, mais comme s’en amuse Njacko Backo, «ils sont là pour faire du bruit, ils aiment ça!»
Le musicien torontois, qui a lancé son nouvel album Ici bas rien n’est impossible la semaine passée au Gladstone, a présenté des instruments de son pays natal le Cameroun, mais aussi du Ghana et d’autres parties de l’Afrique, aux jeunes de Pierre-Elliott-Trudeau, qui se sont empressés de taper dessus plus ou moins en rythme, mais là n’était pas l’intérêt.
«C’était fun, maintenant je sais qu’il y a 54 pays en Afrique et surtout, il y a beaucoup plus d’instruments que je pensais. J’aimerai en savoir un chez moi», a dit Jaz, de 3e année.