Beaucoup de Chine, pas mal de France et plein de surprises, bonnes au Nord, moins au Sud. Voilà qui résume une semaine passée au Vietnam, une semaine où je ne pouvais oublier cette sale «guerre américaine» qui a tant marqué et moulé le Vietnam.
Le Vietnam fait partie de ces pays dont l’état touristique affiche une «date de péremption». En effet, le Vietnam est un pays dont la virginité touristique, basée sur son isolement récent, ne saurait durer.
Déjà, Saïgon (Ho Chi Minh-Ville) présente plusieurs arnaques touristiques et les hauts-lieux du tourisme dans le Nord ont leurs nuées de petits revendeurs détestables. Ce sont toutefois encore des exceptions.
Les Vietnamiens sont en général d’une gentillesse et d’une spontanéité exemplaires. Les rencontres avec les habitants du Vietnam constituent pour moi le plus grand plaisir d’un voyage dans ce pays mythique. On part en vélo au petit matin et les gens de tous les âges s’arrêtent et sourient, sans rien vendre et demander; ce sont des sourires gratuits.
Je suis rapidement devenu accroc de ces interactions si spéciales. Il y de petits prétextes agréables qui permettent d’échanger et de lier des rapports. Une petite coupe de cheveux, une séance de manucure, tout permet de vivre un échange interculturel intense, spontané et inoubliable, un échange interculturel qui est la base d’une véritable exploration de voyage.