à 19h57 HNE, le 11 février 2013.
OTTAWA – Le gouvernement conservateur a choisi d’abandonner le controversé et critiqué projet de loi sur la surveillance Internet, une mesure cruciale, a-t-il déjà soutenu, pour arrêter les pornographes juvéniles.
Il y a moins d’un an, le gouvernement avait en quelque sorte placé les Canadiens devant deux choix face au projet C-30, alors nommé Loi sur la protection des enfants contre les cyber-prédateurs.
«Soit qu’il est de notre côté, soit qu’il est de celui des pornographes juvéniles», avait lancé le ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, en guise de semonce à un porte-parole du Parti libéral, en février dernier.
Ce commentaire avait provoqué un tollé public au sujet de l’Internet et de la vie privée, et dégénéré en douloureuse controverse pour le ministre Toews, dont des détails relatifs à son divorce avaient été dévoilés partout dans l’Internet par un membre du personnel du Parti libéral du Canada.