Alain Bernard Marchand a grandi avec le transistor, avec «la voix d’une jeunesse incarnée par les interprètes» de tout un répertoire de chansons du siècle dernier. Dans l’allégresse d’un air qui se réinvente en poésie, il se remémore sans nostalgie ces souvenirs «qui ont fait sa vie et qui la déferont un jour.» Dans Chants d’un autre siècle, Marchand nous invite à nous rappeler quelque cinquante chansons «en fonction des échos qu’elles ont eu dans ma vie, peut-être aussi dans la vôtre, et qu’elles ont encore».
Dans l’introduction ou l’avant-propos, Alain Bernard Marchand dit avoir réécouté les chansons de sa jeunesse «en marchant tous les matins, pendant des mois, le long de la rivière Rideau, depuis le parc Strathcona» au bout de la Côte-de-Sable d’Ottawa.
Des chansons de Barbara, Charles Aznavour, Petula Clark, Jean Ferrat, Bob Dylan, Gilbert Bécaud, Robert Charlebois, Harmonium, Renée Claude, David Bowie, Catherine Lara, Sting, Supertramp, Fabienne Thibeault et combien d’autres.
Dès le premier texte de ce recueil de prose poétique, Marchand fait écho à sa naissance. Venu au monde le 15 mai 1958, il choisit Bon voyage de Gloria Lasso.
À noter que pour chaque chanson-souvenir, il fournit en appendice les noms des paroliers et des compositeurs. Cette année 1958 trouve son écho dans le Grand Bond avec Mao, dans Tintin au Tibet, dans la bossa-nova et dans la Pontiac.