«Le volontariat et l’engagement à une cause, à une communauté, rapportent non seulement à la communauté, mais aussi à celui ou celle qui s’y engage. Nous en tirons des dividendes pour toute notre vie.»
Cet éloge de l’implication communautaire a été prononcé jeudi dernier par le juge Paul Rouleau dans le cadre de la cérémonie de son adoubement comme membre de la Compagnie des Cent-Associés francophones.
Pour cette occasion, un nombre important de juristes et de dirigeants d’organismes avaient accepté l’invitation du Comité des langues officielles de l’Association du Barreau de l’Ontario de venir échanger avec des membres francophones et francophiles de la magistrature et de célébrer la contribution communautaire de Paul Rouleau, en présence de la ministre déléguée aux Affaires francophones, Madeleine Meilleur.
«Ce que je suggère toujours aux jeunes qui commencent leur pratique du droit», a poursuivi le juge Rouleau, «est d’assurer qu’une portion de leur temps est protégée, c’est-à-dire qu’ils s’assurent de consacrer disons 10% de leur temps pour travailler sur quelque chose qui n’est pas pour gain, mais qui leur est important.»
«Pour moi, c’était le bilinguisme et la communauté francophone. Pour une autre personne, ce pourrait être les droits de la personne, les sans-abri, les immigrants, les sports communautaires ou bien d’autres. Le volontariat est à la fois une joie et un investissement.»